Le bronzage constitue une réaction de la peau face aux rayons UV du soleil. Ainsi cette barrière protectrice constitue un rempart sur l’épiderme. Mais que se passe-t-il vraiment d’un point de vue strictement médical et scientifique ?
L’action des différents rayons UV
Depuis longtemps les magazines de mode vantent l’esthétique du teint hâlé. Cette vague du tout bronzage remonte au début du XXème siècle avec les premiers congés payés. Au Moyen Age il fallait afficher une peau bien pâle. En effet, cela permettait un signe extérieur de richesse des classes sociales élevées qui n’avaient pas besoin de travailler dans les champs. Aussi la noblesse puis la bourgeoisie se grimait le visage de talc pour paraître encore plus blanc. Aujourd’hui notre relation au bronzage a bien changé. De nombreuses personnes se moquent de la santé de leur épiderme en enchaînement les longues séance d’UV en cabine spécialisée. Il existe 3 catégories de ce rayonnement qui traverse la couche d’ozone : les UV-A, les UV-B et les UV-C. Ainsi l’action sur la santé se mesure en quantité. A petite dose, le soleil active la production de vitamine D.
Quid d’une exposition prolongée ?
Quelques minutes par jour suffit pour couvrir nos besoins de cette molécule vitaminée. Peu importe la surface d’exposition. En effet, exposer tout son corps ne sert à rien. De la même façon qu’une plante verte utilise ses feuilles pour réaliser la photosynthèse, la peau de votre visage a une action similaire. Par la suite, vitamine D intervient par exemple sur la minéralisation des os. Néanmoins les apports journaliers recommandés restent faibles. On peut donc affirmer que le bronzage a une action bénéfique indispensable sur notre santé. Cela explique certaines carences en hiver ou dans des régions polaires lors des journées sans soleil. Un individu fermé dans le noir connaitra les mêmes problèmes. A l’inverse un bronzage excessif aura une action destructrice sur les cellules de l’épiderme. Cela se traduit dans l’immédiat par des rougeurs douleurs appelés communément coups de soleil. Cette brulure sur plusieurs niveaux s’avère nocive pour la santé.
Quel effet sur le long terme ?
Un excès de rayonnement UV-B cause une production excessive de mélanine par les mélanocytes. Ces cellules se trouvent en profondeur de l’épiderme. Quand ces mêmes cellules se trouvent en surface, elles forment les biens connus grains de beauté. La mélanine a donc une couleur foncée. Cela explique que le bronzage a la couleur que nous lui connaissons. Il existe différentes teintes en fonction des individus allant du noir au rouge. Certains personnes comme les roux ont une peau qui produit peu de mélanine. Cela explique que leur santé a plus de fragilité au soleil. Mais les UV-A pénètrent en profondeur quand on lézarde au soleil. Et ce type de bronzage implique des mélanomes responsables du cancer de la peau. Plus simplement, cela accentue le vieillissement et la formation de rides. Nous possédons tous un capital santé qu’il convient de protéger. Alors n’abusez pas du soleil sans crème solaire !
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