Paracétamol : à quelle fréquence le prendre sans danger ?

Facilement disponible et bien toléré, le paracétamol semble la solution idéale en cas de douleurs ou de fièvre. Pourtant, son usage répété peut comporter des risques. Combien de temps faut-il espacer les prises ? Peut-on en consommer tous les jours sans danger ?

Le paracétamol, une efficacité à manier avec précaution

D’abord, rappelons que le paracétamol soulage la douleur. En effet, il s’agit d’un analgésique qui fait baisser la fièvre. Ainsi il figure parmi les médicaments les plus prescrits en France. Aussi on peut en acheter sans ordonnance dans n’importe quelle parapharmacie autour de moi. On le recommande en première intention pour les douleurs légères à modérées. Il intervient avant un anti-inflammatoire. Cependant derrière son image rassurante, se cache un risque réel de toxicité hépatique en cas de surdosage. En effet, le paracétamol constitue la première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse. En effet lorsque le foie se trouvé submergé, il ne parvient plus à dégrader correctement la molécule.

Quelle posologie respecter ?

Ensuite, pour éviter tout risque, les règles sont précises :

  • 💊 Dose par prise : 500 mg à 1 g maximum.
  • 🕒 Délai minimal entre deux prises : 4 à 6 heures (8 heures en cas d’insuffisance rénale sévère).
  • 📅 Dose maximale par jour : 3 g (voire 4 g selon avis médical, mais jamais en automédication).
  • 🗓️ Durée du traitement : 3 à 5 jours.

Peut-on en prendre tous les jours ?

À première vue, prendre du paracétamol quotidiennement peut sembler anodin. Pourtant, une consommation régulière augmente les risques :

  • De maladies cardiovasculaires,
  • D’hypertension artérielle,
  • De troubles gastro-intestinaux,
  • D’insuffisance rénale.

Par conséquent, il faut éviter un usage quotidien même à doses modérées. Si une douleur persiste plus de 5 jours ou une fièvre au-delà de 3 jours, il faut consulter.

Attention au paracétamol caché dans d’autres médicaments

Un autre point de vigilance repose que le paracétamol « caché » dans de nombreux médicaments. Par exemple :

  • Des anti-grippaux qui associent paracétamol et antihistaminique,
  • Certains antalgiques.

Ainsi un patient peut dépasser la dose quotidienne maximale sans s’en rendre compte. D’où l’importance de bien lire les étiquettes et de signaler tous les médicaments pris à votre pharmacien.

Ainsi, le paracétamol n’est pas un bonbon. Il soulage, oui, mais uniquement à condition de respecter la dose, l’intervalle et la durée du traitement. En cas de doute, de douleurs persistantes ou d’usage régulier, mieux vaut consulter un médecin.

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Marco: Marco fait partie de l'équipe de téléphone depuis ses débuts en 2015. Passionné de sport, il aime aussi les bons restos et les sorties entre ami.
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