L’automne arrive à grands pas avec les feuilles mortes qui tombent des arbres en forêt. Cela semble le bon moment pour partir en ballade avec toute la famille. Ce moment de convivialité se conjugue avec plaisir si on trouve des champignons. Aussi pour éviter de revenir bredouille, il faut trouver le bon coin et le garder jalousement.
Utiliser le calendrier intelligemment
Il faut parfois s’armer de patience pour remplir son joli panier en osier des meilleurs champignons. Avoir le sens de l’observation permet de repérer méthodiquement en pleine nature. La méthode compte beaucoup dans le résultat. Il faut parfois quadriller le terrain pour ne rien manquer. Mais d’autres paramètres interviennent dans le défrichage et la lecture de la nature. En effet, Gaia nous offre de beaux cadeaux à qui sait les trouver. Les espèces comestibles poussent parfois dès le mois d’août. Cela se vérifie particulièrement après un épisode orageux. Aussi scruter la météo permet d’anticiper la cueillette des champignons. En effet, l’humidité du sol et la température extérieure influencent grandement la saisonnalité. Le cèpe et le bolet préfèrent attendre septembre pour montrer le bout de leur chapeau dans la forêt. Les morilles prolifèrent plutôt en janvier. Et les truffes, reines de l’excellence se dénichent surtout en fin d’année.
Sortir des sentiers battus
Selon les régions, la pousse des champignons varient. En effet, le Sud de la France a une avance sur le calendrier. Aussi les espèces comestibles différent selon les zones géographiques. On ne trouve pas partout des trompettes de la mort, des giroles ou des chanterelles. Cela nécessite une phase de recherche préalable concernant la végétation locale. Les espèces végétales et particulièrement l’humus au pied des arbres conditionne la nature du mycélium. Mais le point commun entre toutes ces espèces concernent les emplacements. Cela ne sert à rien de parcourir les chemins déjà visités. Ramasser des champignons nécessite de s’engouffrer dans les sous-bois et de chercher au fond des souches creuses. Il faut gratter sous les feuilles mortes et soulever les mousses abondantes. Eviter les bords des routes fréquentées, ce végétal fixe beaucoup trop la pollution. Enfin un cours d’eau sinueux et peu accessible alimente souvent des trésors insoupçonnés.
Adapter sa méthode de recherche
Il faut savoir que le cèpe a besoin d’arbres épineux pour se développer. Au contraire, certaines espèces se régalent sous les feuillus. Aussi il faut parfois réviser ses connaissances en botanique pour savoir où vous pouvez trouver vos champignons favoris. La présence de mousse sous une zone ombragée constitue un indice précieux pour les trompettes de la mort. Au contraire, la coulemelle a besoin de plus de lumière en bordure des bois. Les girolles poussent dans des forêts de pins et de conifères aérés. Aussi les girolles ont besoin d’un point d’eau à proximité d’arbres. De même, les pieds de mouton se cachent bien souvent dans les plantations de hêtres. Le rosé des prés se développent dans les prairies largement arrosées. Enfin soyez prudents. En effet, tous les champignons ne présentent pas un caractère comestible. En cas de doute, allez voir votre pharmacien qui saura vous répondre.
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