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Boucherie ou supermarché : où acheter sa viande aujourd’hui ?

Entrecôte ou filet mignon : la viande reste un incontournable de la gastronomie. Mais vaut-il mieux acheter chez le boucher autour de moi ou au supermarché ? Derrière cette interrogation, il y a des différences de prix, de qualité, de traçabilité. Voici un tour d’horizon clair et honnête pour vous aider à choisir.

1. La qualité : plus qu’un simple morceau de viande

Tout d’abord chez le boucher, la viande se trouve souvent mieux maturée, travaillée et sélectionnée. La différence se ressent à la cuisson. En effet, il y a plus de goût et une texture plus tendre.

Exemple : un bœuf Charolais affiné 10 jours en chambre froide n’a rien à voir avec un pavé emballé sous plastique en 48h.

Au supermarché, la qualité varie d’une enseigne à l’autre. Aussi les barquettes ont un caractère pratique mais souvent issues de filières industrielles. Néanmoins certaines grandes surfaces misent sur des filières courtes, voire locales. Et il faut bien lire les étiquettes.

2. Le prix : avantage au supermarché à court terme

Il semble que la viande en grande surface coûte moins cher au kilo. Ainsi une entrecôte sous vide peut coûter 3 à 5 € de moins qu’en boucherie. Et cela s’explique par les volumes, les marges réduites et aussi une qualité moindre. Mais il ne faut pas comparer des produits différents. Ainsi un rôti de porc injecté de saumure, vendu en promo à 6 €/kg, n’a pas la même valeur nutritive qu’un rôti fermier désossé à la main.

3. Le conseil : le boucher, un guide dans votre assiette

Chez le boucher, on peut poser des questions sur l’origine ou la cuisson. Aussi le professionnel adapte son offre à vos envies. Et il vous propose des morceaux méconnus pour éviter le gaspillage.

Exemple : pour un besoin de 300 g pour une fondue ou d’un steak tartare minute, le boucher s’adapte.

En grande surface, le rayon libre-service domine. Et le personnel au stand traditionnel n’a pas la même expertise ni le temps de vous conseiller.

4. La traçabilité et l’éthique : le boucher, souvent plus transparent

De plus, un bon boucher choisit ses bêtes. Puis il connaît souvent l’éleveur. Il peut vous dire d’où vient le veau et s’il a été élevé sous la mère ou en batterie. Dans les supermarchés, l’information se trouve plus générique. Et les lots plus grands ont de multiples provenances. Ainsi on lit « origine UE » au lieu d’un département français précis.

5. L’expérience d’achat : deux mondes à part

Chez le boucher, on prend son temps. En effet, on discute, on découvre et on apprend. L’expérience humaine se trouve au cœur de l’échange. Et cela fait partie du charme du commerce de proximité. Au supermarché, l’achat souvent rapide a peu de contact humain. Cette pratique a un côté très impersonnel.

À noter : certains bouchers s’adaptent et proposent maintenant des vitrines libre-service pour combiner confort et qualité.

6. Les rayons boucherie en supermarché

Dans certaines grandes surfaces, il existe encore des rayons boucherie traditionnels avec découpe à la demande. Aussi ces rayons méritent d’être signalés. Et leur qualité dépend du savoir-faire du chef boucher et de la politique de l’enseigne.

Exemple : certaines boucheries intégrées font maturer la viande sur place, trient les morceaux avec soin et valorisent des filières locales.

Mais cela reste l’exception. Et la majorité du rayon viande reste en barquette prédécoupée. Dans tous les cas, il vaut mieux consommer moins de viande, mais mieux choisie. Un steak de bonne origine vaut mieux que deux barquettes bon marché.

Enfin si vous aimez la viande, savez-vous combien coûte un bon kebab ?

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