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Comment le psychomotricien aide-t-il les enfants à mieux se concentrer ?

Dans un monde rempli de stimulations, beaucoup d’enfants peinent à canaliser leur attention. À la maison ou à l’école, la concentration devient un véritable défi. Pourtant, derrière cette difficulté se cachent souvent des causes plus profondes : troubles du tonus ou anxiété. Le psychomotricien accompagne les enfants pour rétablir un équilibre entre le corps et le mental. Grâce à une approche globale, il les aide à mieux se concentrer, à retrouver confiance et à renouer avec le plaisir d’apprendre.

La concentration des enfants

Le psychomotricien travaille sur les liens entre le corps et le psychisme. Ainsi il observe comment l’enfant bouge et s’exprime. Quand un enfant manque d’attention, souvent le corps parle aussi. Ainsi un tonus trop tendu ou une agitation constante peuvent perturber la concentration.

Dès les premières séances, le professionnel établit un bilan psychomoteur complet. En effet, il s’agit d’évaluer la posture, la motricité et les capacités attentionnelles. Ainsi ce bilan permet de comprendre comment l’enfant gère son énergie, son espace, son rythme et ses émotions. Puis l’objectif ne repose pas sur la correction sur l’accompagnement. Le psychomotricien aide l’enfant à mieux habiter son corps pour mieux mobiliser son attention.

Le lien entre corps et attention

La concentration ne dépend pas uniquement du cerveau. Elle s’appuie sur tout un réseau de sensations et de régulations corporelles. En effet, un enfant qui bouge sans cesse cherche souvent inconsciemment à se recentrer. Ainsi le mouvement l’aide à se sentir vivant et à maintenir son niveau d’éveil. Interdire le mouvement ne résout rien. Aussi il faut apprendre à le canaliser.

De surcroît, le psychomotricien travaille alors sur la régulation tonique. En effet, il apprend à l’enfant à percevoir ses tensions et à trouver un rythme interne stable. Quand le corps retrouve son équilibre, l’attention suit naturellement. Enfin, la motricité fine comme tenir un crayon joue un rôle majeur dans la disponibilité cognitive. Un corps bien organisé facilite la concentration mentale.

Les outils pour renforcer la concentration

Les séances de psychomotricité ont un caractère variée et ludique. En effet, le jeu tient une place centrale. À travers des exercices d’équilibre ou des activités de relaxation, l’enfant apprend à ressentir et à maîtriser ses gestes. Aussi le psychomotricien utilise différents outils :

  • Ballons pour travailler la coordination ;
  • Parcours au sol pour renforcer l’équilibre ;
  • Jeux d’attention visuelle ou auditive pour stimuler la vigilance ;
  • Exercices de respiration pour apaiser l’esprit.

Chaque activité a un but caché : apprendre à revenir à soi. Ainsi le psychomotricien guide l’enfant pour qu’il sente quand son corps s’agite. Quand son attention se disperse, il sait comment revenir à un état plus calme. Peu à peu, l’enfant développe une auto-régulation naturelle. En effet, il devient capable de sentir quand il perd le fil. Puis il se recentrer sans l’aide d’un adulte.

La dimension émotionnelle

La concentration dépend aussi du climat émotionnel. De nombreuses émotions brouillent l’attention :

  • Peur de l’échec,
  • fatigue,
  • manque de confiance,
  • pression scolaire …

Ainsi le psychomotricien crée un espace sécurisant où l’enfant peut s’exprimer sans jugement. Le jeu devient un moyen de libérer les tensions et d’explorer ses ressentis. À travers des techniques de relaxation ou de pleine conscience corporelle, il apprend à calmer son système nerveux. Un enfant qui se sent compris retrouve le plaisir de bouger et d’apprendre. Puis il retrouve aussi le goût de se concentrer. L’approche douce agit sur la régulation émotionnelle et le sentiment de sécurité intérieure. Aussi il s’agit d’outils indispensables pour fixer son attention durablement.

Des exercices concrets

Quelques exercices typiques permettent de mobiliser le corps en développant la patience, la mémoire et l’attention soutenue :

  1. La marche consciente : l’enfant marche lentement, ressent ses appuis et synchronise sa respiration avec ses pas.
  2. Les jeux rythmiques : frapper dans les mains, taper du pied ou suivre un rythme musical favorise la régulation tonique et la vigilance.
  3. Les exercices d’équilibre : marcher sur une ligne ou sur un coussin d’air oblige à se concentrer sur chaque geste.
  4. Le dessin en grand format : permet de libérer le geste et d’améliorer la coordination visuo-motrice.
  5. Les temps de relaxation : allongé sur un tapis, l’enfant écoute son souffle, se connecte à ses sensations et apprend à relâcher.

Un accompagnement individualisé

Chaque enfant possède son rythme et ses fragilités. Aussi le psychomotricien ne cherche pas à faire rentrer l’enfant dans un moule. Mais il adapte les séances selon ses besoins :

  • motricité,
  • émotions,
  • difficultés scolaires,
  • troubles du comportement ou de la concentration.

De surcroît, l’accompagnement se fait souvent en lien avec les parents, les enseignants et parfois les orthophonistes ou les psychologues. Ensemble, ils constituent un réseau autour de l’enfant pour favoriser son équilibre global. Ainsi le suivi peut durer quelques semaines ou plusieurs mois selon l’évolution. De surcroît, il ne s’agit pas d’une thérapie cognitive. Mais cette approche intégrative redonne au corps sa juste place dans le processus d’apprentissage.

Les bienfaits observés

Au fil des séances, les progrès se font sentir. Aussi ces améliorations résultent d’un réajustement global. Le corps et l’esprit apprennent à coopérer. Ainsi la concentration devient une capacité naturelle :

  • L’enfant reste plus calme pendant les devoirs.
  • Il s’organise mieux dans l’espace et dans le temps.
  • Son écriture s’améliore.
  • Il exprime davantage ses émotions.
  • Sa confiance en lui grandit.

Le psychomotricien autour de moi ne se limite pas à traiter un symptôme. Plus largement, il accompagne l’enfant dans son développement global. Par le jeu, il l’aide à mieux se connaître, à canaliser son énergie et à renforcer ses ressources internes. Dans une société où la performance et la rapidité dominent, cet espace de lenteur et d’écoute devient précieux.

Enfin si vous vous intéressez aux médecines douces, cet article sur la sophrologie va vous plaire.

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