Il apparaît évident pour tout le monde qu’il faut un permis de conduire pour utiliser une automobile. Mais qui a inventé l’auto-école ?
L’origine du permis de conduire
Le premier permis de conduire date de 1889. Au départ, la réussite à cet examen reposait essentiellement sur un simple savoir-faire à démarrer, s’arrêter, diriger et dépanner l’automobile. Puis en 1889, Léon Serpollet industriel français proposa le premier examen de conduite sur un tricycle de sa conception. Il obtenu ensuite en 1891 la première autorisation de circuler à une vitesse de 16 km/h. Dès lors la vitesse était au grès de ce progrès naissant. Par la suite les véhicules limités à 20 km/h. devenaient de plus en plus nombreux. Cette époque lointaine vit apparaître la nécessité de réguler avec un permis de conduire avec des cours dans une auto-école. Il s’agissait alors aux constructeurs automobiles de délivrer le certificat de capacité ancêtre du permis de conduire. La première réglementation avant l’auto-école remonte à l’ordonnance à 1893 prise par le préfet Louis Lépine.
Le service des mines
Cette première version du permis de conduire permettait de circuler autour de Paris. Aussi la préfecture sur rapport du service des Mines aux candidats de plus de 21 ans uniquement de sexe masculin délivrait ce titre avant l’auto-école. La duchesse d’Uzès devint la première femme française à obtenir ce certificat de capacité en 1898. Par cette occasion, elle reçut également le titre de première femme verbalisée par une contravention. Le véritable Code de la route vite le jour avec le décret du 10 mars 1899 qui pose les fondements juridiques concernant le droit de roulage. La préoccupation première de cette autorisation intrinsèque au permis de conduire concerne la protection des chaussées contre les ornières. Cela se situe bien loin de la sécurité routière de l’auto-école d’aujourd’hui. Ce même décret limitait la vitesse à 20 km/h en agglomération et à 30 km/h campagne.
Massification de la voiture
Le phénomène automobile se développa de façon constante. Aussi une commission dut élaborer un Code de la route. Aussi le permis de conduire doit appréhender toutes ces règles et leurs évolutions. Il s’agit de réguler et sécuriser les déplacements. En 1922, la parlement a adopté un ensemble de dispositions législatives et réglementaires régissant la circulation sur la voie publique. Parallèlement, l’enseignement de la conduite commençait à se professionnaliser avec le début de l’auto-école. D’autres réglementations permirent de cadrer les contenus des leçons de conduite sur la voie publique. Chaque auto-école avait du investir dans des automobiles avec des doubles commandes. Ainsi l’obtention du permis de conduire devenait une chose sérieuse. La professionnalisation des moniteurs nécessaire à Paris s’étendit dans les grandes agglomérations. En 1926, le service des examens de l’union nationale des associations de tourisme devint obligatoire sur toute la France.
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