De nos jours, on connaît le divorce comme un aspect important du comportement social et familial entre époux. Cela constitue la cessation de tensions sociales et l’officialisation d’une séparation légale vouée à toute une variété de motifs invoqués.
Un privilège pour les hommes riches
Jadis, seuls les riches pouvaient se séparer. Aussi privilège destiné à tous les hommes, le divorce profitait généralement à l’époux. Le mari pouvait exiger le divorce à la suite d’un adultère commis par la femme. A l’opposé la femme ne pouvait bénéficier de ce droit. En campagne, pour la religion la femme de par son physique constituait la source de tous les problèmes. En effet, on considérait qu’elle causait toutes les séparations et tous les adultères. Aisément attribué aux hommes la séparation invoquée émanait de faits diversifiés reprochés à l’épouse concernée. Autrefois, la législation et la religion approuvaient toujours les motifs juridiques formulés par une demande émise par l’homme. Une femme ne devait pas accouchait de trop de filles. Aussi une femme ne pouvait pas grossir. Mais elle devait toujours se motiver à travailler. La femme avait nécessairement pour passion et pour priorité la couture et la cuisine.
L’autorité masculine
La femme ne pouvait pas contester les décisions de l’homme. Peu importe les faits évoqués, ils devenaient un divorce accordé en faveur du mari. Aussi l’épouse concernée ou ses parents devaient payer les frais de tribunaux à leur charge. Ainsi les campagnes françaises avaient de profondes racines faites de traditions ancestrales et dotées de mentalités forgées dans l’acier. Aussi on ne concevait pas le divorce au féminin. Au sein de ces milieux ruraux, le précepte catholique faisait du mariage un sacrement que seul la mort de l’époux pouvait dissoudre. Aussi le peu de demandes évoquées par les femmes se voyait débouté d’un refus systématique. En effet, les autorités religieuses et judiciaires condamnaient parfois a de lourdes peines ces femmes qui portaient la responsabilité de la dissolution du mariage. Dès lors ces femmes se devaient de trouver une certaine consolation de leurs sorts dans la patience et l’acceptation.
L’évolution vers la modernité
Au gré des évolutions et au fil du temps passé de nouvelles lois venaient défendre et protéger ces femmes soumises à cette autorité maritale. Dès lors elles obtenaient sans divorcer une séparation de corps, moyen unique par lequel elles pouvaient s’échapper à cette puissance masculine. De 1792 à 1815, certains tribunaux accordaient aux femmes citadines ce droit à la condition que celles-ci en assume intégralement les frais financiers. Mais on a supprimé puis rétabli ce droit pour les femmes comme pour les hommes de 1816 à 1884. Alors la loi Naquet offrit la possibilité de se séparer aux deux époux et rendait le divorce accessible aux riches comme aux plus démunis. Le nombre de séparations en France au cours de la moitié du 20ème siècle était caractérisé par deux faits principaux. Les femmes usaient du divorce beaucoup plus fréquemment que leurs maris. Aussi leur nombre connaissait un nombre plus important en ville qu’en campagne.
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