Un véhicule passe son contrôle technique tous les deux ans. Parfois, l’examen débouche sur une mauvaise nouvelle : une contre-visite. Celle-ci découle de défaillances jugées majeures ou critiques par le contrôleur agréé. Voici les cas concrets où elle devient obligatoire.
1. Les défaillances qui entraînent une contre-visite
D’abord, il faut comprendre les niveaux de gravité qui s’imposent. Trois catégories existent : mineures, majeures, critiques. Seules les deux dernières peuvent imposer une contre-visite. Aussi le procès-verbal remis à la fin du contrôle technique reste essentiel. Ce document liste les défauts détectés, classés selon leur gravité.

2. Les défaillances mineures
Une défaillance mineure ne remet pas en cause la sécurité du véhicule ni celle des usagers. Elle n’impacte pas non plus l’environnement de manière significative. Aucune contre-visite n’est requise. Toutefois, ces défauts doivent être surveillés et corrigés lors de l’entretien courant pour éviter qu’ils ne s’aggravent.
Exemples de défaillances mineures :
- Lave-glace vide
- Plaque d’immatriculation légèrement détériorée mais lisible
- Légère corrosion sur le châssis sans risque structurel
- Rayure sur le pare-brise en dehors du champ de vision
- Témoin lumineux non fonctionnel mais sans conséquence immédiate
- Légère usure des balais d’essuie-glaces
- Défaut mineur d’étanchéité (joint moteur suintant)
- Jeu léger dans une rotule de suspension sans incidence sur la conduite
- Présence de poussière excessive dans le compartiment moteur
Pour éviter une contre-visite, mieux vaut préparer son véhicule. Vérifier l’éclairage, la lisibilité des plaques, l’état des pneus ou la propreté du pare-brise reste à la portée de tous. Un automobiliste attentif peut ainsi économiser 30 € de contre-visite et plusieurs heures de démarches.

3. Les défaillances majeures
D’abord, une défaillance majeure nuit à la sécurité du véhicule, menace les usagers de la route ou nuit à l’environnement. Aussi le véhicule peut encore circuler. Mais une contre-visite s’impose dans un délai de 2 mois. Les réparations doivent être réalisées avant ce nouveau contrôle.
Exemples de défaillances majeures :
- Plaque d’immatriculation absente, illisible ou mal fixée
- Rétroviseur manquant ou cassé
- Pare-brise fissuré dans le champ de vision
- Essuie-glaces défaillants ou absents
- Frein à main ou frein de service inefficace
- Réservoir de liquide de frein fuyant ou mal fixé
- Amortisseurs fissurés ou cassés
- Pneus usés de manière irrégulière ou présentant un jeu excessif
- Éclairage défectueux (feux de croisement, de route, etc.)
- Direction assistée ou crémaillère de direction défaillante
- Sièges mal fixés (hors conducteur)
- Ceintures de sécurité inopérantes
- Klaxon inactif
- Réservoir de carburant mal fixé ou fuyant légèrement
- Opacité anormale des fumées d’échappement
Chaque année, environ 20 % des contrôles ont révélé au moins une défaillance majeure. Sur 25 millions de véhicules examinés, cela représente 5 millions de retours imposés.

4. Les défaillances critiques
Ensuite, une défaillance critique constitue un danger immédiat. Elle empêche toute circulation du véhicule après minuit le jour du contrôle technique. Le véhicule doit être réparé le jour même, sans quoi il ne peut plus rouler légalement.
Exemples de défaillances critiques :
- Déséquilibre important des freins entre les roues d’un même essieu
- Siège conducteur mal fixé
- Carrosserie tranchante pouvant causer des blessures
- Portières ne s’ouvrant ou ne se fermant pas
- Feux stop non fonctionnels
- Pneus crevés, entaillés ou trop usés
- Train roulant fissuré ou avec un jeu excessif
- Freins très usés ou fuite importante de liquide de frein
- Absence totale de liquide de frein
- Direction endommagée ou avec jeu important
- Vitrage très détérioré obstruant la visibilité
- Fuite importante d’huile, de liquide de refroidissement ou de carburant
- Émission excessive de fumées visibles
En 2023, les défaillances critiques les plus fréquentes concernaient les pneus. Une corde visible ou une entaille profonde suffit à bloquer le véhicule. Même constat pour une vitre tellement fêlée qu’elle réduit fortement la visibilité.
Pour éviter une contre-visite au centre de contrôle technique le plus proche, il vaut mieux préparer son véhicule. Vérifier l’éclairage, la lisibilité des plaques, l’état des pneus ou la propreté du pare-brise reste à la portée de tous. Un automobiliste attentif peut ainsi économiser 30 € de contre-visite et plusieurs heures de démarches.
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