Le droit à la retraite suscite largement le débat. Les cotisations des actifs permettent le reversement des pensions aux retraités. Mais le système par répartition présente de très grands déficits. Chaque année environ 10 milliards d’euros doivent être réinjectés afin de permettre la survie de notre système de solidarité. Or le vieillissement de la population aggrave la situation. Dans ce contexte, nous vous présentons un focus des 10 régimes de retraite les plus avantageux.
1) Les fonctionnaires
Il existe 3 grandes catégories de fonctionnaires : la fonction publique d’État, la fonction publique hospitalière et enfin la fonction publique territoriale. Le nombre total de fonctionnaires représente environ 5,5 millions d’actifs soit 20% des emplois. Et le nombre de fonctionnaires retraités compte 3,5 millions de personnes. Or le vieillissement de la population implique une diminution du le ratio actifs retraités. Aussi l’âge légal d’une retraite à taux plein atteindra bientôt de 67 ans. Le montant de la retraite d’un fonctionnaire se calcule sur la base de 75% du traitement perçu les 6 derniers mois. Aussi cette algorithme avantage ses bénéficiaires en comparaison du secteur privé dont le modèle comptabilise les 25 meilleures années de salaire. On le savait : fonctionnaire c’est la planque, mais ça l’est aussi une fois que vous ne travaillez plus. Le régime des fonctionnaires est donc au top des régimes de retraite les plus avantageux.
2) La SNCF
Le régime spécial de retraite de la SNCF date de 1937. C’est aussi l’un des régimes de retraite les mieux lotis. Depuis le XIXème siècle, les cheminots bénéficient de caisses de retraite afin valoriser la pénibilité du travail de l’époque. Un conducteur de train peut partir en retraite à 50 ans, les autres agents doivent attendre 55 ans s’ils prétendent à 25 années de cotisation. Aussi la conséquence est simple : il y a plus de retraités que d’actifs ! Cette situation accentue le déficit. Même si la caisse de retraite de la SNCF est une structure à part entière, c’est bien l’Etat qui subventionne le déséquilibre des cotisations !
3) La RATP
Les personnels de catégorie B qui ont 25 ans de cotisation peuvent prétendre à faire valoir leurs droits à la retraite dès 50 ans. Pour un contexte similaire, les personnels de catégorie A doivent attendre 55 ans. Là encore, le système de la RATP est en déficit et l’argent public assure sa continuité statutaire. Des réformes sont prévues pour allonger progressivement les durées de cotisation jusqu’en 2024.
4) Les clercs et employés de notaire
La Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires date de 1937. Les 10 meilleurs revenus annuels permettent de calculer le montant des pensions. Les salariés nés avant 1957 peuvent partir en retraite à 55 ans s’ils vérifient 25 années de cotisations. Mais la durée de cotisation s’allonge régulièrement pour atteindre 62 ans par exemple pour une personne née en 1962.
5) Les Industries électriques et gazières
La Caisse nationale des industries électriques et gazières a vu le jour en 1946. L’essentiel des cotisants et des affiliés travaillent ou ont travaillé à EDF, Engie, GRDF, ERDF. Les employés qui ont eu un service actif ou insalubre pendant au moins respectivement 10 et 15 ans peuvent prendre leur retraite à 55 ans. Cette règle reste valable pour les personnes nées avant 1962. Mais là encore les choses évoluent et les durées de cotisation croissent.
6) L’Assemblé Nationale
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les députés mais aussi tous les agents de l’Assemblée Nationale disposent de leur propre Fonds de sécurité sociale (FSS Assemblée nationale). Aussi cela signifie de nombreux avantages comme la gratuité des billets de train pour les anciens députés. Mais ces privilèges restent méconnus car leurs règles de fonctionnement ne sont pas publiées clairement. Par exemple, un système de double cotisation permet d’atteindre 40 annuités en 23 ans seulement !
7) Le Sénat
Depuis 1947, l’autre chambre législative dispose de sa propre caisse autonome de Sécurité sociale (CASS Sénat). Pour rappel, les sénateurs sont élus par de grands électeurs. En effet nous ne votons pas directement pour ces parlementaires. Ainsi le grand public méconnait le fonctionnement du Sénat. Et le moins que l’on puisse dire est que la règle n’est pas à la transparence : aucun document interne n’est accessible. L’âge légal de départ à la retraite des sénateurs passera de 60 à 62 ans. Néanmoins il faut croire que la place est bonne car la majorité de nos élus quittent leur siège à 70 ans en moyenne ! Enfin seulement 15 % des cotisations couvrent le reversement des retraites. Ainsi la quasi totalité des retraites de nos élus est payé par une subvention votée par leurs soins !
8) Les mines
Le régime spécial des mines est peut-être le plus ancien des régimes de retraite que nous connaissons. En effet, l’histoire de sa mise en place date du XVIème siècle. Néanmoins ce régime très spécial en passe de disparaître. En effet, aucun nouveau affilié ne peut adhérer. En fonction du nombre d’années effectuées au fond des puits, les mineurs pouvaient partir en retraite plus tôt . Par exemple, un mineur ayant travaillé 8 ans à la mine peut partir dès 54 ans. De plus, les anciens mineurs bénéficient de nombreux avantages comme la gratuité d’un logement ou la possibilité de cumuler sa pension avec une activité. Mais on imagine facilement que les mineurs aujourd’hui retraités aspirent davantage à profiter de la vie !
9) Les collectivités locales
Le régime des retraites des collectivités locales est géré par la caisse des Dépôts et Consignations. Vous ne le saviez peut-être pas mais la caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est l’organisme central collecteur des impôts et de certains régimes de retraite. Aussi en ayant directement accès à l’argent public, les collectivités peuvent plus facilement et plus généreusement gérer les retraites de ses agents. De cette façon, les agents titulaires des collectivités territoriales bénéficient des mêmes avantages que leurs collègues de la fonction publique d’État et même davantage.
10) La marine clôture ce top des régimes de retraite les plus avantageux
Au XVIIème siècle, Colbert créa le fonds des invalides de la Marine. Puis en 1930, cette institution changea de nom en établissement National des Invalide de la Marine. Aussi, il s’agit là du plus ancien système de solidarité de France. Les marins bénéficient de nombreux avantages tels que la pension anticipée dès 15 ans de service en cas d’inaptitude à la navigation. Des bonifications de pensions majorent la pension jusqu’à 15% en fonction du nombre d’enfants.
Et vous ? Pensez-vous à votre retraite ? A quel âge pensez-vous pouvoir bénéficier de ce droit ? Prenez contact avec votre caisse de retraite pour connaitre vos droits.
Avez vous lu notre article concernant les services publiques surtaxés ?
Avez vous déjà remarqué des numéros de services publics surtaxés ? Les appels surtaxés permettent aux éditeurs privés de proposer un service en direction des consommateurs. Ce modèle économique permet de faire vivre de nombreuses structures et ainsi de gérer des emplois. La légitimité du surtaxing téléphonique se pose pour les services publics. En effet, l’argent public de nos impôts finance déjà ces services. Aussi un service public doit être ouvert à tous gratuitement. Dès 2011, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ARCEP a pointé du doigt la surtaxation des appels téléphoniques vers des services administratifs. Le gendarme des Télécommunications a ainsi demandé la suppression des surtaxes. Mais les changements sont lents à se mettre en place dans les entités publiques. Aussi il faudra attendre 2021 pour que la fin de ces pratiques soit effective. Nous vous proposons une liste de ces principaux services dont l’accès est censé être gratuit.
Le premier des services publics surtaxés est le service de la CAF. Les appels à la CAF représentent un nombre gigantesque de communications. Le fait de parler à un conseiller permet de limiter le nombre d’appels parfois futiles. Selon les structures locales, le numéro est généralement facturé 0,06 € par minute. En effet, le prix est ainsi proportionnel au temps. Nous vous conseillons de vous munir de toutes vos informations et identifiants d’allocataire avant de composer le numéro de votre caisse. Bien souvent la réponse à votre problématique se trouve déjà sur le site officiel : 
Le second service public le plus appelé est celui d’AMELI. La démarche est identique. Il s’agit d’écourter les appels intrusifs et chronophages. Par contre le numéro est unique à 4 chiffres : 3646. Un service vocal interactif vous permettra d’accéder à votre caisse locale. Mais il vous en coûtera toujours 0,06 € par minute. Enfin il ne vous reste plus qu’à croiser les doigts et espérer que le téléconseiller aura rapidement les bonnes réponses à votre démarche ! Prenez le temps de clarifier votre demande avant de téléphoner. De nombreuses informations sont déjà en ligne : 
Vous arrivez à quelques jours de l’échéance de votre déclaration fiscale ? Il est fort probable que le standard du centre des impôts le plus proche soit très sollicité et peut-être saturé ! Pour l’anecdote, la France est le pays qui a plus grand nombre de centres des impôts ramené au nombre d’habitants. Nous tenons cette héritage de l’époque napoléonienne. Mais que vous soyez un particulier ou un professionnel, pour une question fiscale d’ordre général le numéro est unique : 0810 467 687. Il s’agit d’accéder à Impôts Service dont le prix de l’appel est encore de 0,06 € par minute. Comme nous vous le suggérions en préambule, faites attention aux longues attentes par période de forte affluence.
Les appareils en veille comme les téléviseurs, matériels Hi Fi et ordinateurs consomment peu mais pendant très longtemps. Quelques watts ou dizaines de watts multipliés par des heures et des journées représentent des kilowatt-heures gaspillés et facturés. Aussi la solution est simple, il s’agit d’installer des multiprises avec un interrupteur pour connecter vos équipements. Soyez toujours vigilant en commutant sur la position éteinte après utilisation.
