Avant chaque départ, il vaut mieux connaître les règles de stationnement. Voyager en camping-car offre une grande liberté. Toutefois, cette liberté demande de suivre certaines obligations. En effet, la loi n’autorise pas le camping sauvage. Ainsi chaque arrêt doit respecter les règles locales.
1. Stationner sur la voie publique
D’abord, il faut consulter le Code de la route. Celui-ci classe le camping-car comme un véhicule léger (catégorie M1). Par conséquent garez-le sur les mêmes places qu’une voiture. Ensuite, vérifiez le marquage au sol. Celui-ci doit délimiter clairement les emplacements. Ensuite, assurez-vous de ne gêner ni la circulation ni la visibilité. Toutefois, limitez la durée de stationnement. Généralement, la loi autorise un arrêt de sept jours maximum au même endroit. Certaines villes imposent même une limite plus courte. Enfin, surveillez les arrêtés municipaux. Ces textes peuvent interdire le stationnement dans certains quartiers ou à certaines heures.

2. Ne pas confondre stationnement et camping
Puis, il s’agit de faire la différence entre stationner et camper. En effet stationner signifie laisser le véhicule sur ses roues, sans accessoires extérieurs. Donc Il faut éviter les cales, auvents ou chaises en dehors du camping-car. À l’inverse, camper signifie déballer du matériel sur la voie publique. Dans ce cas, vous encourez une amende. De plus, toute installation qui dépasse l’emprise du véhicule transforme le stationnement en camping illégal.
3. Se garer sur un terrain privé
Une autre solution se trouve sur un terrain privé. Sur votre propriété, vous stationnez librement votre camping-car. En revanche sur le terrain d’un tiers, il faut demander l’accord du propriétaire. De plus, vous devez limiter la durée à trois mois par an, consécutifs ou non. Par ailleurs, aucun permis de construire ne s’impose si vous n’aménagez pas d’installation fixe. Enfin, stationner sur terrain privé n’entraîne pas de taxe de séjour.
4. Privilégier les aires spécialisées
Pour plus de confort, optez pour une aire d’accueil. Ces emplacements accueillent les camping-cars en toute légalité. De plus, certaines aires offrent des services pratiques : eau, électricité, vidange. Ainsi vous stationnez sans risque d’amende. En outre, de nombreuses aires figurent sur les applications fournies par le camping-car autour de moi. Cette solution permet de repérer les zones autorisées avant le départ.
5. Respecter les limitations locales
Certaines villes protègent leurs centres ou leurs littoraux. Ainsi elles interdisent l’accès aux véhicules de grande taille comme un camping-car. Par conséquent, certaines communes installent des barres de hauteur à l’entrée des parkings. Ces dispositifs empêchent l’entrée des camping-cars. Malgré tout, il ne faut pas enfreindre les interdictions, même si elles semblent injustifiées. En cas de contrôle, l’amende reste valable jusqu’à annulation par un tribunal.

6. Éviter les sanctions
En cas d’infraction, la police peut sanctionner le conducteur du camping-car. D’abord, l’amende varie selon la nature du stationnement. Par exemple :
- 35 € pour un stationnement abusif ou gênant ;
- 135 € pour un stationnement très gênant ou dangereux.
Ensuite, la police peut retirer trois points du permis. Enfin si vous refusez de déplacer le véhicule, celui-ci peut être envoyé à la fourrière.
Donc, stationner un camping-car demande de l’anticipation. D’une part, les règles varient selon les communes. D’autre part, certaines zones nécessitent une vigilance accrue. Pour voyager l’esprit tranquille, privilégiez les aires autorisées. Ensuite, respectez les panneaux, même temporaires.
En cas de panne en vacances, cet article peut vous aider à trouver le bon garage.